Antiquarium Arborense - Museo archeologico Giuseppe Pau OristanoAntiquarium Arborense - Museo archeologico Giuseppe Pau Oristano

Sauter la barre de navigation et aller au contenu

Aller au menu du site



Antiquarium Arborense
Piazza Corrias, 09170 Oristano - Tel: 0783 791262 - info@antiquariumarborense.it

Sections du site:

Aller au


Contenus

Les salles

Salle I: Le sable du temps et exposition temporaire « Charles Albert, archéologue en Sardaigne. Les fausses idoles »
 
Le sable du temps: cette salle présente, rapide comme le sable du temps d'un sablier, un tableau de l'histoire du territoire de Oristano depuis les origines de l'établissement humain au néolithique ancien, attiré par l’obsidienne du Mont Arci (objet d’un intense commerce international), jusqu’à la diffusion de l’homme pendant le néolithique moyen et récent dans le Sinis et le Montiferru, dans le Campidano et le Barigadu, jusqu’à l’apparition des métaux (le cuivre) et du bronze.
À partir de l’an 1500 jusqu’au 1000 avant J.–C. sur ce territoire se répand la culture nuragique avec de nombreux et importants nuraghes.
Ensuite, grâce aux rencontres méditerranéennes avec les mycéniens, les Cypriote et les Levantins, une nouvelle culture commence et se réfère, d’un côté à l’époque des « géants » (les fondateurs des nuraghes et des tombes «des géants»), de l’autre aux constructeurs des temples à puits ou à «megaron» qui réalisent des centaines de statuettes en bronze et qui érigent à Mont’e Prama, dans la péninsule du Sinis, les grandes statues de guerriers en calcaire auprès des tombes des «héros» inhumés.
 
Vers l’an 630 avant J.-C. les Phéniciens avec les Sardes construisent les deux villes d’Othoca (Santa Giusta) et de Tharros. Ensuite vers 520 il y aura la fondation du «nouveau marché» carthaginois de Neapolis.
Ces villes grandissent pendant l’époque carthaginoise (jusqu’au 238/237 avant J.-C. et successivement pendant l’époque romaine avec les autres nouvelles villes de Cornus, Uselis et Aquae Ypsitanae- Forum Traiani.
 
Le christianisme se répand à partir du IVème siècle après J.-C., les Vandales, les Byzantins, les Islamiques et les Juges d’Arborea viendront ensuite… mais celle-ci est une autre histoire qu’on va vous raconter au Musée régional de la Sardaigne Giudicale dans le Palais Arcais qui donne sur la Via Dritta.
 
 
«Charles Albert, archéologue en Sardaigne. Les fausses idoles»: l'histoire est digne d'un polar avec fraude à la clef et voit comme protagonistes rien de moins qu'un souverain et un habile fonctionnaire de l'Etat.
Cette histoire raconte la vente de 330 fausses statuettes en bronze « les idoles sardo-phéniciennes » au roi de Sardaigne Charles Albert ainsi qu'au musée de Lyon et au musée de Cagliari de la part du directeur du musée des Antiquités de l'Universté Royale de Cagliari, Gaetano Cara.
De ces idoles, 70 appartiennent aux Musées Royaux de Turin et sont visibles durant l'exposition « Charles Albert, archéologue en Sardaigne » au musée des Antiquités de Turin, tandis que 150 statuettes du musée de Cagliari sont exposées auprès de l'Antiquarium Arborense de Oristano.
 
L'exposition est visible jusqu'au 7 février 2019

 
Salle II: La famille de l'antiquaire: dans cette salle la famille goldonienne de l’antiquaire est composée de son protagoniste, l’avocat Efisio Pischedda, et de tous ses prédécesseurs, de Oristano et non seulement, qui vivaient bienheureux dans la contemplation de leurs ors, de leurs bougeons et des verres iridescents.
 
À côté d'eux on présente les archéologue qui ont reconstruit le monde ancien grâce à leurs fouilles et à leurs passions, comme Schliemann ou Evans, Champollion ou Rawlinson, Austen Layard, Paul Émile Botta, Wolley mais aussi les archéologues italiens dans leur patrie ou dans leurs missions à l’étranger (Pigorini, Orsi, Halbherr et Pernier, Gàbrici, Ducati, Minto et beaucoup d’autres).
Les manuscrits et les éditions originales de leurs livres racontent ces archéologues et les panneaux reproduisent leurs physionomies et leurs fouilles.
Efisio Pischedda est directement introduit par les archéologues et les historiens sarde : Alberto Lamarmora, Vittorio Angius, Giovanni Spano et Gaetano Cara.
Ces deux derniers, liés d’une grande amitié, s’étaient affrontés pendant des années après que Giovanni Spano était devenu le Recteur de l’Université de Cagliari, dont dépendait le musée dirigé par Gaetano Cara.
Ce dernier est inculpé de la vente de considérables collections archéologiques venant de Tharros et de l’acquisition des fausses idoles sarde-phéniciens pour son Museée.
 

 

 

Multimedia

Rez-de-chaussée
Premier étage
Premier étage
Premier étage
© Antiquarium Arborense - Museo archeologico Giuseppe Pau Oristano
Piazza Corrias, 09170 Oristano  |   Tel: 0783 791262  |   info@antiquariumarborense.it ConsulMedia 2012

Torna su